IRM de la femme

L’IRM de la Femme regroupe les IRM utilisées pour le dépistage et le diagnostic des pathologies du sein (IRM mammaire) et pour le diagnostic des pathologies de l’utérus et des ovaires (IRM pelvienne).

Sommaire
Généralités

Qu’est-ce qu’une IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) ?

L’IRM ou imagerie par résonance magnétique est une technique d’exploration médicale qui repose sur l’utilisation d’un champ magnétique. Elle ne fait pas usage de rayons X, et est donc non irradiante. Elle permet d’obtenir des images précises en deux ou trois dimensions de l’intérieur du corps.

En fonction de l’indication, une injection intraveineuse d’un produit de contraste (Gadolinium) peut être réalisée afin d’améliorer la précision du diagnostic.

Quels sont les examens d’IRM spécifiques aux femmes ?

Il existe deux types d’examens d’IRM spécifiques aux femmes :

IRM mammaire

Elle permet de produire des images détaillées des seins. Elle est souvent utilisée en deuxième intention en complément du bilan initial de référence du dépistage du cancer du sein réalisé à l’aide de la mammographie et de l’échographie.

Cet examen est principalement recommandé dans le cadre de :

  • La recherche d’une multifocalité du cancer du sein.
  • L’exploration d’une adénopathie axillaire.
  • La surveillance et du suivi de la tumeur cancéreuse en cours de traitement médical (chimiothérapie).
  • Du dépistage des patientes à haut risque de cancer (antécédents familiaux ou mutation génétique ou antécédents d’irradiation thoracique dans l’enfance),
  • D’images mammographiques ambiguës,
  • De la suspicion ou du bilan de complications de prothèses mammaires (rupture, inflammation), etc…

IRM pelvis féminin

L’IRM pelvienne est un examen gynécologique qui permet une étude morphologique précise des organes de la cavité pelvienne : l’utérus, la vessie, les ovaires, les trompes, etc…

Elle est préconisée en cas de :

  • Métrorragies (saignements hors règles ou pendant la ménopause).
  • Ménorragies (règles trop abondantes).
  • Dysménorrhées (règles douloureuses).
  • Bilan d’infertilité.
  • Recherche de malformations utéro-annexielles.
  • Masse pelvienne.
  • Exploration d’une ascite, d’une thrombose veineuse.
  • Douleurs pelviennes.
  • Prolapsus.
  • Troubles mictionnels, etc…

Cette technique est notamment pratiquée pour la recherche des anomalies suivantes :

  • Endométriose.
  • Fibrome utérin.
  • Lésions cancéreuses du col de l’utérus ou de l’endomètre et ovariennes,
  • Troubles de la statique périnéale (prolapsus), etc…