Scanner et IRM : quels fonctionnements ?
Ce sont deux méthodes de diagnostic non invasives et indolores qui permettent d’obtenir des images anatomiques en coupes fines en 2D et 3D de l’intérieur du corps.
Néanmoins, elles sont fondées sur des technologies différentes :
- Le scanner :
Il est constitué d’un tube à émission de faisceaux de rayons X de faibles doses qui balaye les différentes régions du corps. En association avec le tube, des barrettes de détecteurs captent les rayons X après leur passage à travers les tissus, en enregistrant les variations d’atténuation. L’ensemble tube-détecteur est monté sur un système permettant une rotation complète autour du patient et collectant ainsi des données à partir de différentes orientations. Le lit de la table, mobile et ajustable, positionne les structures d’intérêts au centre de l’appareil pour l’acquisition des images. Un ordinateur puissant prend ensuite en charge le traitement de ces données brutes acquises en coupe pour les transformer et reconstruire en images.
Il s’agit d’un examen sûr et l’exposition aux rayonnements est limitée à la zone examinée.
Il possède une excellente résolution spatiale permettant de visualiser des structures infra-millimétriques.
- L’IRM :
Contrairement au scanner, elle est non irradiante. En effet, elle s’appuie sur les propriétés des noyaux d’hydrogène contenus dans les tissus du corps, et qui émettent des signaux quantifiables une fois soumis à un champ magnétique de fréquence donnée.
Les images produites sont extrêmement précises et offrent une excellente résolution de contraste permettant de mieux distinguer les tissus de compositions différentes.